

La messe des Charcutiers
Depuis 1809, une messe est organisée en mémoire des Charcutiers décédés l'année passée.
Représentés par l'association du Souvenir de la Charcuterie Française, elle a lieu le 3ème dimanche de Novembre.
Des Charcutiers venant de toute la France, vêtus de leurs toques et de leurs tabliers, déposent au pied de l'autel en verre une viande afin de rendre hommage.
Un buffet ouvert à tous servi dans l'Église permet ensuite de faire connaître notre patrimoine gastronomique.
Au centre de la chapelle, un autel en verre abrite une urne renfermant tous les noms des charcutiers et amis de la charcuterie décédés.

La Chapelle Saint-André
La création
Aussi appelée Chapelle du Souvenir ou des Charcutiers, elle se situe à l'église Saint-Eustache dans le quartier des
Halles à Paris.
La Chapelle a été construite entre 1532 et 1637 avec des décors éclectiques issus de plusieurs siècles
de production artistique.
Au XIXème siècle, l'intérieur de l'Église Saint-Eustache connaît de nombreuses transformations, notamment grâce à Victor Baltard et au compte de Rambuteau.
En 1844, après un incendie, Baltard restaure l'église et redécore les 24 chapelles avec l'aide de nombreux artistes, dont Isidore Pils et Émile Signol.
Pils, élève de Picot et lauréat du Prix de Rome, redécore la chapelle Saint-André en 1854 avec des œuvres représentant le Martyre et la Glorification de Saint-André, ainsi que des anges sur la voûte.
Historiquement, la chapelle Saint-André a été dédiée aux charcutiers depuis le règne de Louis XIV, malgré la suppression des corporations pendant la Révolution.
À partir du XIXème siècle
Au XIXe siècle, Saint-Eustache redevient un lieu de grandes célébrations pour les artisans des Halles.
La chapelle est également ornée d'un vitrail contemporain créé en 1943 par Adeline Hébert-Stevens, représentant des épisodes de la vie des patrons des charcutiers, Saint-André et Saint-Antoine.
En 1989, un incendie détruit une partie de la chapelle, et en 2000, l’artiste suisse John Armleder crée un nouveau décor pour marquer le passage à l’an 2000.
Deux grandes toiles intitulées "Pour paintings", voient le jour, ce sont des toiles colorées, des clous en laiton poli, une projection lumineuse et un autel de verre, alliant tradition et art contemporain.
